Grands Ambassadeurs de l’ESG

L’École des sciences de la gestion a décidé en 2015 de créer une distinction honorifique qui lui soit propre. Par cet honneur, l’École souhaite exprimer toute sa gratitude et sa reconnaissance envers des personnes remarquables, dont les réalisations ont contribué de façon tout à fait significative au rayonnement, au développement et à la notoriété de l’ESG. Une épinglette exclusive au titre de « Grand Ambassadeur de l’ESG », confectionnée à la main par la designer Anna Nuvoloni, marque cette distinction.

2017

Marie-Claude Boisvert œuvre depuis près de 30 ans dans l’accompagnement et le financement des entreprises. Au cours de sa carrière, elle a effectué des mandats de vérification, de gestion intérimaire, de redressement d’entreprises ainsi que des mandats de conseil auprès de nombreuses PME.

Elle s’est jointe au Mouvement Desjardins en 1994, où elle a occupé diverses fonctions, dont celle de chef de l’exploitation de Desjardins Entreprises Capital régional et coopératif. Elle a été promue, en juin 2016, au poste de première vice-présidente, Services aux entreprises où, à ce titre, elle siège au comité de direction de la coopérative.

Reconnue dans le milieu du capital de développement et pour son soutien à l’entrepreneuriat, Marie-Claude Boisvert marque le Québec par de nombreuses contributions au développement économique des communautés. Bachelière en administration des affaires de l’ESG UQAM et membre de l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec, elle partage son expertise en participant activement à de nombreux conseils d’administration, dont celui de l’Administration portuaire de Montréal, de l’École de technologie supérieure (ÉTS) et de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Madame Boisvert figure depuis 2010 au prestigieux palmarès des 100 femmes les plus influentes au Canada dans la catégorie Dirigeants d’entreprises. En 2011, elle a obtenu le Prix Performance, catégorie Gestionnaire, décerné par le Réseau des diplômés ESG UQAM. En 2014, elle s’est vue conférer le titre de Fellow de l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec. En 2016, le conseil d’administration de l’Association des femmes en finance du Québec a choisi de lui décerner le prix Inspiration – Andrée Corriveau.

La réussite de Marie-Claude Boisvert, ainsi que son engagement dans la société, sont une inspiration pour toutes les femmes du Québec et pour la relève formée à l’ESG.

L’École des sciences de la gestion rend hommage à madame Marie-Claude Boisvert pour sa brillante carrière au service des entreprises du Québec et de la société québécoise.

Spécialiste en planification et en politique fiscale, diplômée de l’ESG UQAM et de l’Université Harvard, Fellow de l’Ordre des CPA du Québec, Brigitte Alepin pratique la fiscalité pour de petites et moyennes entreprises. Elle agit aussi à titre d’experte en politiques fiscales et en finances publiques pour le compte de gouvernements et de grandes organisations canadiennes et internationales et elle a témoigné à plus de 12 reprises sur les Commissions du Sénat et de la Chambre des Communes du Canada, de la Commission des comptes publics de la Chambre des communes britannique et de l’Assemblée Nationale française.

Madame Alepin a créé en 2015 TaxCOOP, la première conférence internationale annuelle qui porte sur l’importance de la coopération fiscale. Ce forum annuel a mis en évidence l’urgence de revoir les règles de fiscalité au niveau mondial et les lacunes du système de taxation actuel à l’ère de la mondialisation des échanges. Motivée par le désir d’apporter un sentiment d’équité à ce qu’elle juge être un système financier incontrôlable, Brigitte Alepin a amené les leaders fiscaux et les organisations internationales à réfléchir sur ces questions en rassemblant des experts reconnus mondialement. Au fil des années, armée de patience et de persévérance, elle a su convaincre les décideurs influents du monde politique, de la société civile et du monde des affaires de la nécessité de prendre des engagements concrets.

Brigitte Alepin figure sur la liste des 50 fiscalistes les plus influents au monde, le Global Tax 50. Auteure de deux livres, Ces riches qui ne paient pas d’impôt et La crise fiscale qui vient, elle a aussi coscénarisé le documentaire Le prix à payer en 2015 qui dénonce le système des paradis fiscaux et a remporté le prix Gémeaux du meilleur scénario/documentaire.

Madame Alepin a lancé en janvier 2017 la Radio-Dodo, une émission de radio hebdomadaire, patronnée par la Commission canadienne pour l’UNESCO, dédiée aux enfants syriens pour leur apporter des messages de réconfort en français et en arabe. Soucieuse de partager son expertise à la relève, femme passionnée et déterminée, elle est devenue professeure en fiscalité au Département des sciences comptables de l’ESG en juin 2017.

Pour sa vision progressiste de la fiscalité et son engagement pour la justice fiscale au Canada et à l’international, l’École des sciences de la gestion rend hommage à madame Brigitte Alepin en lui conférant le titre de Grande Ambassadrice de l’ESG.

2016

Présidente fondatrice du Bureau des services financiers du Québec, vice-présidente exécutive et directrice générale de l’Ordre des administrateurs agréés et présidente de Leucan, Louise Champoux-Paillé a développé son plein potentiel dans divers postes de haute direction. Détentrice d’un baccalauréat en sciences économiques de l’Université Laval, d’une maitrise en muséologie de l’UQAM et d’un MBA de l’ESG, Madame Champoux-Paillé œuvre depuis près de trente ans à élargir la place faite aux minorités, et en particulier aux femmes, dans les plus hauts échelons des institutions ou entreprises.

Ses recherches et son action bénévole auprès de nombreux organismes, notamment le Groupe international de recherche en éthique financière (GIREF), ont permis de promouvoir la saine gouvernance et l’accès des femmes à des fonctions stratégiques. Ainsi, elle a présidé pendant près de 10 ans le Comité Accès 51 de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et publié des répertoires afin de faire connaître les talents féminins au sein de la société. Louise Champoux-Paillé siège aussi au sein de nombreux conseils d’administration, notamment ceux du CHU St Justine et du CHUM. Que ce soit dans le domaine de la santé, de la finance, ou des arts et de la culture, Madame Champoux-Paillé s’engage socialement pour défendre les causes qui lui tiennent à cœur comme celle des petits actionnaires de 2005 à 2016 en tant que membre du Conseil d’administration du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires.

Fellow de l’Ordre des administrateurs agréés, elle est devenue en 1994 la première femme à recevoir un Prix Performance de l’ESG, en reconnaissance de sa contribution à la collectivité. En 2012, le gouvernement du Québec l’a décorée de l’Ordre national du Québec. La même année, elle est lauréate du prestigieux Prix du Gouverneur général du Canada pour son engagement vers la promotion de l’égalité des sexes. En 2016, la Fondation du Y des femmes de Montréal lui attribue le prix Femme d’exception.

L’École des sciences de la gestion rend hommage à Madame Louise Champoux-Paillé pour son engagement dans la démocratisation des conseils d’administration, sa constante bataille contre les plafonds de verre et son rôle de modèle pour la société québécoise.

Bâtisseur de sa réussite, Raymond Paré a dû concilier travail et études lors de ses années à l’Université. Détenteur d’un baccalauréat en administration des affaires, concentration sciences comptables et d’un MBA pour cadres en financement d’entreprises, Monsieur Raymond Paré a fait carrière dans le monde des affaires, et principalement à Couche-Tard où il a œuvré pendant douze ans pour en faire un des plus grands fleurons de l’économie québécoise à l’international.

Raymond Paré a débuté sa carrière dans l’optimisation financière, notamment chez JAC Canada/USA, Bombardier, division aéronautique, et Ernst & Young. Tourné vers les résultats et motivé par des postes qui lui permettent de voir l’entreprise dans sa globalité, il arrive chez Alimentation Couche-Tard en 2003. Recruté pour faire croître l’entreprise à l’étranger, il endosse rapidement de nombreuses responsabilités. Alors qu’il est Chef de la direction financière, il joue un rôle clé lors des acquisitions majeures de Statoil Fuel & Retail en Europe et The Pantry aux États-Unis, positionnant Alimentation Couche-Tard comme la plus grande société spécialisée dans l’exploitation de commerce de détail de proximité au Canada et la deuxième en terme d’importance en Amérique du Nord. En constante interaction avec le monde financier à Montréal, il a contribué substantiellement à l’évolution de la vision financière au Québec, et a réussi à faire changer la dynamique de marché de certains types de financement à quelques reprises en faisant jouer la concurrence à son maximum. Avec son équipe, Raymond Paré a su également s’assurer qu’Alimentation Couche-Tard connaisse une croissance organique à l’aide d’excellents programmes d’optimisation et de balisage. Fort de son succès pour Alimentation Couche-Tard, Monsieur Raymond Paré a rejoint en novembre 2015 la Société des Alcools du Québec en tant que Vice-président et chef de la direction financière où il contribue à transformer cette organisation en un modèle axé sur l’efficience.

Avec une carrière fructueuse et des talents reconnus de tous, Monsieur Paré s’investit également auprès de causes touchant la jeunesse, la maladie et la fin de la vie. Il est impliqué sur le comité organisateur de Montréal Passion Vin, l’une des sources de financement les plus importantes pour la Fondation de l’hôpital Maisonneuve Rosemont. Il s’est impliqué dans le cadre d’activités de financement au bénéfice de la Fondation du Père Sablon qui permet à des milliers de jeunes défavorisés du Québec de se réaliser par le sport et le plein air. Il a été l’un des membres clefs au Conseil pendant les cinq premières années afin d’assurer la santé financière de la Maison des soins palliatifs de Laval.

L’École des sciences de la gestion rend hommage à Monsieur Raymond Paré pour son esprit visionnaire et son immense contribution à la vie économique du Québec.

M. Ducas est l’un des premiers détenteurs d’un baccalauréat en urbanisme de l’UQAM, en 1979, d’une maîtrise en urbanisme ainsi que d’un diplôme de 2ème cycle en administration publique. D’abord consultant en urbanisme, Sylvain Ducas a ensuite occupé plusieurs postes de gestion à la Ville de Montréal, depuis bientôt trente ans, où il a consacré sa carrière à la transformation de la ville de Montréal. Son travail a entre autres été reconnu par des prix d’excellence en planification urbaine par l’Institut canadien des urbanistes en 1993 et 2004. Il a également reçu, en 2003, le prix Hans Blumenfeld de l’Ordre des urbanistes du Québec pour sa contribution à l’urbanisme québécois. L’Institut canadien des urbanistes lui a également remis en 2016 le prix d’excellence du président pour sa contribution à l’urbanisme canadien. Il a été désigné membre émérite de l’Ordre des Urbanistes du Québec en 2015, devenant ainsi le seul urbaniste municipal actif au Québec à recevoir cet honneur.

Sa carrière à la Ville de Montréal a été marquée par son rôle de responsable de la coordination du premier Plan d’urbanisme de la Ville de Montréal et de sa contribution à l’élaboration du Plan d’urbanisme de 2004. Il a également conduit la gestion de projets urbains d’envergure, comme le site Outremont, ancienne gare de triage qui sera convertie en un quartier universitaire et résidentiel axé sur le transport collectif et actif, de même que l’aménagement du secteur du Champ-de-Mars, aux abords du Vieux-Montréal, les secteurs Griffintown et Le Triangle. En 2013, il est nommé directeur de la Direction de l’urbanisme de la Ville de Montréal, alors nouvellement créée, où il continue de promouvoir une vision de la ville au service d’un projet de société et des citoyens. Sous sa direction, la Ville de Montréal aura adopté des documents officiels d’urbanisme et de planification, comme le Plan d’urbanisme, le Schéma d’aménagement et de développement de l’agglomération de Montréal, la première politique de stationnement, et certains outils réglementaires novateurs. Nous lui devrons d’avoir implanté une structure qui met l’accent sur un urbanisme municipal d’intervention, renforçant ainsi le rôle des villes dans la planification urbaine et la gestion de projets urbains, dans la perspective de la reconstruction de la ville sur elle-même et ce, en fonction des principes d’aménagement durable.

Montréalais de naissance, doté d’une passion contagieuse de la ville et de l’urbanisme, Monsieur Ducas continue de travailler au développement de la ville de Montréal qui évolue au gré des activités urbaines, tout en gardant à l’esprit d’assurer la qualité de vie des habitants. Issu de la toute première cohorte de diplômés du baccalauréat en urbanisme de l’UQAM, Sylvain Ducas a tracé la voie pour toute une génération d’urbanistes.

L’École des sciences de la gestion rend hommage à Monsieur Sylvain Ducas pour avoir dévoué sa carrière à métamorphoser la ville de Montréal, ainsi que pour son engagement pour former la future génération d’urbanistes.

Détenteur d’un baccalauréat de l’ESG en administration des affaires, concentration finance, Monsieur Sylvain Roy a plus de vingt ans de carrière dans les télécommunications. Après avoir fait ses débuts avec Moore Canada puis Bell Mobilité, il est devenu membre de la famille Rogers Communications en 2001. Aujourd’hui, président régional pour le Québec et premier vice-président, division des ventes en gros, sa contribution à l’entreprise s’est avérée cruciale dans le développement de la stratégie pour le marché du Québec. Il fut un des acteurs clés pour l’intégration de Fido au sein de Rogers Communications en 2004. À titre de directeur général et de vice-président chez Fido, il a brillamment réussi à intégrer plusieurs milliers d’employés au sein de Rogers Communications, et également piloté le repositionnement de la marque Fido qui n’a cessé de croître depuis son acquisition. Ces succès l’ont alors mené au plus haut poste au Québec de Rogers Communications. Dans le cadre de ses fonctions, Sylvain Roy a négocié avec beaucoup de succès les ententes de revente aux exploitants de réseaux virtuels mobiles, ainsi que les ententes d’itinérance et de partenariat en matière de partage de réseaux au Canada. Lors d’un séjour de deux ans à Toronto à titre de vice-président exécutif des ventes nationales, il a réorganisé l’approche de mise en marché en scindant les ventes en deux groupes distincts de façon à mieux cibler les entreprises et les consommateurs. Il a entre autre lancé le détaillant WOW Mobile de façon à diversifier les canaux de distribution. Appuyé d’une solide équipe de gestion au Québec, il assure avec brio la croissance de l’entreprise dans la province.

À la tête de plus de 3200 employés, Sylvain Roy est un dirigeant exemplaire, proche de ses collaborateurs, apprécié de tous. Homme d’affaire curieux, toujours prêt à relever de nouveaux défis, Sylvain Roy est un passionné. Il tire une grande fierté de ses responsabilités et de ses réalisations qu’il a toujours menées en équipe avec une vision collégiale. Très impliqué auprès des leaders de demain au sein de la communauté de l’ESG, Sylvain Roy est d’une grande générosité envers son alma mater notamment à titre de co-président du Gala Prix performance de l’ESG à deux reprises et de conférencier invité pour les étudiants et diplômés de l’École des sciences de la gestion. Impliqué dans sa communauté, il est responsable de la campagne Centraide depuis de nombreuses années.

L’École des sciences de la gestion rend hommage à Monsieur Sylvain Roy pour son soutien indéfectible à l’ESG et pour sa vision humaine de l’entreprise.

Passionné de voyages, Yves Lalumière œuvre au sein de l’industrie touristique depuis trente ans. Détenteur d’un baccalauréat en gestion et intervention touristique de l’ESG, il débute sa carrière chez Quebecair, la première compagnie aérienne québécoise. Il occupe par la suite des fonctions d’exécutif chez American Express pendant près de vingt ans, au niveau des voyages d’affaires, des négociations d’ententes aériennes et du compte du Gouvernement du Canada. Il a notamment participé à implanter le premier centre interactif de tourisme au Canada pour les États-Unis. Dans le cadre de ses fonctions, il a contribué à mettre en place la première entente mondiale entre American Express et Air France. En 2006, il rejoint Transat Distribution Canada, occupant plusieurs postes de direction jusqu’à sa nomination en tant que président du groupe en 2011. Monsieur Lalumière a participé à l’expansion de Transat Distribution Canada de manière significative. Au cours de ses années chez Transat, l’entreprise est devenue le premier opérateur d’agences de voyage au Canada et un des plus grands en Amérique du Nord, passant de 200 à 600 agences de voyage avec un chiffre d’affaires de plus de 3 milliards de dollars.

Au mois d’août 2013, Yves Lalumière prend les commandes de Tourisme Montréal à titre de Président-directeur général. Animé d’une grande passion et d’une réelle vision pour le tourisme à Montréal et au Québec, il met en relation les différents acteurs économiques de Montréal autour d’un objectif commun, celui de faire de Montréal la deuxième destination touristique au Canada. Dès son arrivée, il s’est attelé à opérer des changements au sein de l’organisation pour gagner en agilité et développer des partenariats économiques majeurs. Membre de conseils d’administration de plusieurs organisations du tissu culturel et économique de Montréal, tel que C2 Montréal et le Palais des Congrès, Monsieur Lalumière puise sa force et sa fierté dans l’ambition de rendre Montréal plus attractive et performante. Toujours à l’affût de nouvelles opportunités, il encourage le développement de nouveaux produits touristiques, et il amène les différents acteurs du milieu touristique à travailler ensemble pour une plus grande innovation à Montréal. Les résultats sont à l’image de sa carrière : impressionnants. Alors que 2015 fut une année record pour Montréal selon tous les indicateurs touristiques, 2016 la surpasse en accueillant pour la première fois de son histoire plus de 10 millions de touristes.

L’École des sciences de la gestion rend hommage à Monsieur Yves Lalumière pour sa vision novatrice et audacieuse du tourisme au Canada et plus particulièrement à Montréal.

2015

Détentrice d’un doctorat en science politique, spécialiste en gestion des ressources humaines, Fellow de l’Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles agréés du Québec, professeure au Département d’organisation et ressources humaines à compter de 1992, Madame Legault a consacré plus de vingt ans de sa carrière à la croissance, au développement international et à la notoriété de l’ESG. Elle a occupé plusieurs postes de responsabilité à l’Université; celui de doyenne de l’ESG, mais aussi ceux de vice-rectrice aux ressources humaines, vice-doyenne à la recherche, titulaire de la Chaire de gestion des compétences et directrice du Centre de recherche en gestion.

Madame Legault a grandement contribué au rayonnement de la recherche et renforcé le soutien apporté aux professeurs-chercheurs en créant avec Jean Ducharme, en 2002, le vice-décanat à la recherche dont elle est devenue la première vice-doyenne. Elle obtient durant ce mandat la première subvention au Canada du Fonds canadien pour l’innovation octroyé dans le domaine des sciences de la gestion. En juin 2008, elle prend la relève de Pierre Filiatrault en tant que doyenne. Elle a permis à l’ESG de déployer son branding unique, marqué au sceau des trois lettres rouges qui se déploient depuis sur toutes les plateformes, matérielles et virtuelles. Dotée d’une vitalité hors du commun et d’un enthousiasme contagieux, elle a suscité, par son leadership éclairé, une forte mobilisation au sein de l’ESG qu’elle a menée vers de nouveaux sommets. Pendant son passage au Décanat, l’École connait, parmi toutes les écoles de gestion au Canada, la plus forte croissance de son corps professoral avec l’embauche de 125 nouveaux professeurs.

Madame Legault est une femme engagée dont le cheminement exemplaire est une source d’inspiration pour toutes celles qui veulent éliminer le plafond de verre et atteindre les plus hautes fonctions dans leur domaine. Nommée en 2009 au palmarès des « 15 femmes qui feront bouger le Québec » par le journal Les Affaires et le Réseau des femmes d’affaires du Québec, elle n’a cessé de faire avancer la société. Suite à son passage à l’ESG, elle met sa vaste expérience académique et administrative au profit du bien commun à titre de directrice générale de la TÉLUQ et plus récemment de sous-ministre adjointe au Ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du Québec.

Dirigeant né, Monsieur Ducharme a été successivement directeur d’une école secondaire, directeur du Service informatique au ministère de l’Éducation du Gouvernement du Québec, doyen de la Faculté des sciences économiques, sociales et de gestion de l’Université nationale du Rwanda, directeur des programmes de formation en gestion au cégep de Granby, directeur du Département d’organisation et ressources humaines et doyen de l’ESG.

Le 1er juin 1999, Monsieur Ducharme devient le premier doyen élu de l’École des sciences de la gestion, dont il est l’un des pères fondateurs. Mû par une volonté de développement visionnaire, il contribue à en faire une école ouverte sur le monde et reconnue à l’international.

Il est à l’origine de changements organisationnels majeurs au sein de l’Université. Véritable pionnier, il a joué un rôle prépondérant dans la première vague de décentralisation. Plusieurs structures ont vu le jour durant son mandat de doyen : le comité de régie, alors nommé comité permanent des directeurs de départements, le vice-décanat à la recherche, le Centre de perfectionnement. À cette époque, rien de tel n’existait à l’UQAM. Sous son mandat une réforme, alors unique dans le monde canadien de l’enseignement de la gestion au 1er cycle, est adoptée avec la définition d’un tronc commun, formé de douze cours, pour six programmes de baccalauréat. Il amorce également la première campagne majeure de l’histoire de l’ESG qui a permis de recueillir d’importantes sommes afin de poursuivre le développement de celle-ci. Durant son mandat, l’École obtient sa première accréditation internationale. Après son passage au décanat, toujours engagé à développer l’ESG, il accepte le mandat de directeur du Centre de perfectionnement. En tout, il a consacré 27 années de sa carrière à œuvrer au développement de cette école.

Monsieur Ducharme est un rassembleur, qui a su mobiliser la communauté de l’ESG autour d’une vision commune, celle d’une grande École. Cet esprit d’École, ce sentiment de fierté partagée lorsqu’il est question de l’ESG, il en est le précurseur.

Entrepreneur dans l’âme, Monsieur Jean-Louis Tassé a fait carrière dans le monde des affaires, principalement dans le domaine du courtage, où il a laissé une marque indélébile. Il amorce cette carrière dans le milieu de la finance, alors historiquement réservé aux anglophones, en tant que commis-comptable pour la firme Royal Securities. À force de détermination et de travail, il gravit un à un tous les échelons jusqu’au sommet. En 1967, il réalise son rêve de créer sa propre firme de courtage, Tassé et Associés. Capable de s’entourer des collaborateurs les plus compétents et dévoués, il fait croître son entreprise tout en contribuant au rayonnement de sa profession, tant par son engagement dans les associations professionnelles que dans la société.

Pendant plus de trois décennies, il a été aux commandes de Tassé et Associés, qui comptait trois employés au moment de sa création et plus de 200 en1999, lors de sa vente à Valeurs mobilières Banque Laurentienne. En plus de contribuer à l’épanouissement de la langue française dans le milieu de la finance au Québec, il a appuyé tout au long de sa vie active le développement d’une multitude de jeunes talents dans le domaine des valeurs mobilières.

Après une carrière des plus fructueuses, il prend la décision de redonner à la société en investissant dans la jeunesse et son éducation. Il l’a fait en créant une fondation privée, la Fondation Jean-Louis Tassé, qui soutient, depuis l’an 2000, les étudiants des niveaux primaire, secondaire, collégial et universitaire.

Pour le seul niveau universitaire, au cours des cinq dernières années, Monsieur Tassé a offert une contribution remarquable, par l’entremise de sa Fondation, totalisant 1M$ en bourses, remises à des étudiants universitaires en gestion, dans six établissements du Réseau de l’Université du Québec. En réservant la moitié de ce don aux étudiants les plus prometteurs de l’ESG, il a posé un geste de confiance et de reconnaissance envers l’École et ses étudiants qui lui en sont extrêmement reconnaissants.

Ingénieur, MBA, Ph.D, membre de la prestigieuse Société royale du Canada, Monsieur Filiatrault a la réputation d’être un homme engagé, généreux, attachant, estimé de tous, qui n’a jamais hésité à partager sa précieuse expertise avec la communauté de l’ESG et avec la société.

Embauché par l’UQAM en 1971, il amorce sa carrière à titre de professeur au sein du Département des sciences administratives. Passionné d’enseignement, il a enseigné le marketing dans les trois cycles à l’ESG et dans des programmes de l’ESG à l’international, soit des cours de gestion et de MBA en Europe, en Amérique latine, en Afrique et en Asie. Il est reconnu, avec Jean Ducharme, comme l’un des pères fondateurs de l’ESG. Chercheur exceptionnel dans le domaine de la gestion des services, de la planification, du comportement du consommateur et du marketing, on lui doit 17 livres et plus de 75 articles scientifiques, dont certains font autorité et ont remporté des prix d’excellence. Au début des années 1980, il collabore à la mise sur pied du Centre de recherche en gestion et en devient le directeur en 1985, mandat qu’il assume pendant six ans et à nouveau pendant quatre ans de 1999 à 2003. En juillet 2003, il devient le deuxième doyen de l’ESG.

Prenant la relève de Jean Ducharme, Monsieur Filiatrault a permis à l’ESG de jeter les bases de son identité marketing. En véritable pionnier du développement de l’image de marque de l’École, il obtient de l’Université le droit de créer et d’utiliser un logo pour la promotion et le branding de l’ESG, une première à l’Université. C’est sous sa direction que le rouge si distinctif de l’ESG a été adopté. Il participe également à la création de la librairie ESG, une vitrine unique pour l’École. Durant son mandat, l’ESG introduit un treizième cours obligatoire dans le tronc commun des programmes de premier cycle, un cours d’éthique, de responsabilité sociale et de développement durable. Comme doyen, il poursuit le développement du sentiment d’appartenance et de fierté de la communauté ESG par une approche positive, en se rendant accessible à tous, tant les employés, les professeurs que les étudiants.

Après son mandat de doyen, il poursuit sa carrière remarquable de professeur; une carrière s’échelonnant sur une période de quarante-cinq ans qui aura débuté avant même la création de l’ESG.