Témoignages de diplômés
« L’hiver fait-il partie intégrante de l’identité de Montréal ? Constitue-t-il une forme de patrimoine urbain ? Ces questions étaient à la base de mes interrogations à l’amorce de mes études de troisièmes cycles. Souhaitant réaliser des études doctorales depuis les débuts de mon parcours académique, j’ai opté pour le programme de Doctorat en études urbaines de l’ESG UQAM afin d’acquérir les outils me permettant d’explorer ces pistes de recherche.
Ayant précédemment fait des études en urbanisme, je souhaitais approfondir ma compréhension des problématiques urbaines par l’entremise d’apports sociologiques et politiques, ce dont me permettait d’explorer le programme. Les diverses thématiques sur lesquelles s’appuie le programme m’ont permis de diversifier les angles d’approche de mon sujet de thèse en plus de développer mon sens de l’analyse critique. Mon parcours m’a permis, dans cette optique, d’élargir mon champ d’horizon en explorant notamment les effets des enjeux de gouvernance et le rôle du tourisme urbain sur les représentations de l’hiver montréalais. J’ai eu le privilège, tout au long de mes études doctorales d’être soutenue par des professeurs et des chargés de cours compétents et accessibles.
Le programme de doctorat m’a également permis de faire la rencontre de professionnels du milieu du patrimoine. C’est dans ce cadre que j’ai pu m’associer à la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain, premièrement en tant que membre étudiante et en tant que stagiaire postdoctorale par la suite. J’ai eu l’opportunité d’occuper divers postes de recherche et d’enseignement auprès du Département d’études urbaines et touristiques au cours de mon parcours, notamment des postes de correctrice, d’auxiliaire de recherche et éventuellement de chargée de cours. Ces mandats m’ont octroyé diverses opportunités telles que des publications scientifiques, le développement d’outils numériques et des communications scientifiques au Québec et à l’étranger.
Les connaissances acquises à travers les différents séminaires pluridisciplinaires qu’offre le programme m’ont permis, de plus, de renforcer ma compréhension des réalités environnementales, urbanistiques et politiques du territoire québécois. Ces connaissances ainsi que les rencontres réalisées dans le cadre des conférences organisées par le département m’ont permis de diversifier mon parcours professionnel par la réalisation de mandats ponctuels auprès d’organismes communautaires environnementaux tels qu’Imagine Lachine-Est et le Regroupement des éco-quartiers.
L’expérience vécue au cours de mon parcours de troisième cycle a ancré mon désir de poursuivre une carrière de chercheuse académique. J’estime que les possibilités de financement offertes par le département ainsi que les connaissances pluridisciplinaires acquises dans le cadre du programme de doctorat en études urbaines m’ont fortement outillé dans l’atteinte de mes objectifs. »
Myriam Guillemette, PH.D Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain
« Mon arrivée au Québec pour me lancer dans le programme de doctorat en études urbaines fut l’un des choix essentiels de mon parcours de chercheur. La qualité des enseignements m’a permis d’embrasser les études urbaines, d’en saisir la diversité et la portée pour comprendre et analyser les enjeux urbains contemporains. L’histoire et le fonctionnement du département m’a également permis de m’ouvrir à la littérature anglophone sur le sujet et d’en découvrir toute la richesse.
La diversité et l’exigence des enseignements ainsi que le fort encadrement m’ont aussi permis d’acquérir la rigueur méthodologique et théorique nécessaire pour mener mes recherches. Cette expérience continue aujourd’hui de nourrir ma pratique pédagogique.
Au cours du programme, j’ai eu l’opportunité de rencontrer des enseignants passionnés par les enjeux urbains et très disponibles ainsi que des étudiants issus d’horizons géographiques et disciplinaires très variés.
Ce sérieux et cette diversité des approches, associés à la bienveillance du corps enseignant, participent à la grande qualité de ce programme de doctorat en études urbaines. »
Antonin Margier, Ph.D, Maître de conférences chez l’Université Rennes 2